Arrestation à Tokyo d’un militant anti-nucléaire et membre de réseau NoVox
Le 23 septembre, Sono Ryota, un des organisateurs de plusieurs manifestations à Tokyo et initiateur des « 50 jours de manifestations consécutives pour la liberté » sur un thème différent chaque jour, a été arrêté et emprisonné.
Sono Ryota est un militant anti-nucléaire, syndicaliste du « Freeter Union » (syndicat des jeunes précaires) et membre de NoVox Japon. Le 23 septembre, la coordination des mouvements sociaux contre la toute sorte de discrimination et pour la solidarité internationale avec le slogan « il n’y a pas de frontière pour le droit de vivre » a organisé une manifestation pacifiste dans un quartier populaire et multiculturel de Tokyo, souvent la cible d’attaques par les mouvements extrême droite. Ce jour-là, cette manifestation contre le racisme exigeait aussi la libération de militantEs arrêtés au Mali contre accaparement de leur terres et pour apporter son soutien aux familles en lutte expulsées de leurs logements où à la rue en France.
Pendant la manifestation, les policiers sont intervenus violement. Cette intervention brutale des policiers a eu lieu suite à un ordre « arrêtez-le » visant directement Sono Ryota.
Pour se saisir de Sono, les policiers ont tabassé les manifestantEs qui essayaient de le protéger, puis ils l’ont menotté et conduit avec force dans la voiture de police. Selon l’avocat qui a pu le rencontré, Sono était blessé au visage et son corps couvert de bleus. Une prise forcée de ses empreintes digitales et des photos ont été pratiquées pourtant elles ne sont autorisées que lors des arrestations pour les criminels et les étrangers. A sa contestation contre la violation des droits humains fondamentaux, un policier lui a répondu « tu n’a pas de
droit humain » .
Manifestement la police sur ordre a décidé en mettant ce militant en prison de faire taire une voix importante du mouvement anti-nucléaire et des sans voix du réseau NoVox Japon.
Nous vous appelons à envoyer des messages de soutien à Sono signer la pétition à l’adresse mail : 923solidarity@gmail.com
pour exiger sa mise en liberté et le respect du droit de manifester, de s’exprimer pour que vive la démocratie.
Réseau International NoVox.